QUE MA JOIE DEMEURE #2025

L’art de Béatrice Massin n’est jamais figé, preuve en est avec son Que ma joie demeure #2025, plus de vingt ans après sa création. La célèbre chorégraphe a pétri le langage codifié, ludique et somptueux de la danse baroque, tout en flirtant allègrement avec les codes et la gestuelle contemporaine : nobles positions des pieds et des bras, mais aussi batailles rangées et courses trépidantes. La partition musicale, essentielle dans la pièce, demeure celle du XVIIIème s. avec les éclatants concertos Brandebourgeois de J-S. Bach. Quant aux danseurs, vêtus de couleurs flamboyantes, ils ont été choisis pour leur énergie expansive. La chorégraphe dirige un orchestre qui enchaîne canons et fugues, dans des éclats d’une incroyable modernité. Voilà une pièce de répertoire joyeuse à découvrir sous un jour nouveau !

 

Tout peut être réinventé à chaque instant

 

"Inventer Que ma joie demeure #2025, plus de vingt ans plus tard, c’est décrypter les fondamentaux de mon écriture issue du métissage entre danse baroque et contemporaine. J’ai pétri l’historicité de la danse baroque pour la faire vivre en tant que matière actuelle. Je prolongerai cette démarche volontairement irrespectueuse en redonnant vie à cette œuvre emblématique de mon travail pour aller vers une mise en abyme empreinte d’indiscipline. J’ai tellement côtoyé Que ma joie demeure que j’en connais les lignes fondamentales et tous leurs détails. J’y reconnais avec une complicité de longue date, celles auxquelles je tiens. J’y retrouve aussi des séquences qui ne me semblent pas abouties. Je sais où poser mes « repentirs », ce que je souhaite effacer ou transformer pour donner une plus grande cohérence à ce long crescendo jouant du plaisir ludique qui traverse toute la pièce."
Béatrice Massin

 

Note de création
La matière essentielle de Que ma joie demeure #2025 demeure la musique jubilatoire de J-S. Bach et de ses concertos Brandebourgeois. J’ai vécu avec cette musique depuis mon enfance, j’en ai analysé la partition musicale en 2002 pour la création, je l’ai entendue durant les répétitions et les 180 représentations et je la retrouve aujourd’hui avec la même émotion. Elle m’aura énergisée durant toute mon histoire. Rouge est le tapis de danse comme cette inimaginable vitalité musicale. C’est bien dans le travail avec la partition musicale que cette pièce a été une étape fondamentale de ma démarche de création. En 2002, la note d’intention qui l’accompagnait est toujours aujourd’hui la ligne directrice de mon travail de chorégraphe. Faire que chaque danseur ait un corps « instrument de musique », que la communauté des interprètes vive le rapport à la partition musicale comme un orchestre. Que ma joie demeure #2025 est l’aboutissement de ce dialogue jubilatoire entre écriture musicale et chorégraphique.
 

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Distribution complète Conception et chorégraphie : Béatrice Massin Assistante à la chorégraphie : Béatrice Aubert et Wu Zheng / Distribution : Lou Cantor, Antonin Chediny, Rémi Gérard, Yan Giraldou, Marion Jousseaume, Mylène Lamugnière, Léa Lansade, Clément Lecigne, Enzo Pauchet, Alessia Pinto. / Musique : J-S. Bach, concertos Brandebourgeois (2e, 3e, 6e) enregistrés par « The Amsterdam Baroque orchestra », direction Ton Koopman. Duo « Wir eilen », Cantate BWV 78, enregistrée par la Chapelle Royale, direction Philippe Herreweghe. / Création sonore : Emmanuel Nappey / Création lumière : Rémi Nicolas assisté de Thierry Charlier / Création costume : Dominique Fabrègue, recréés par Clémentine Monsaingeon
Production (en cours) : Fêtes Galantes, le Collectif Essonne Danse / Production d’origine : L’apostrophe - scène nationale de Cergy-Pontoise, Le Parvis - scène nationale deTarbes, Le Ballet de Lorraine - CCN de Nancy, Compagnie Fêtes galantes. Avec l’aide de l’Adami. Spectacle créé dans le cadre de la résidence de la compagnie Fêtes galantes à L’apostrophe - Scène nationale de Cergy -Pontoise.
Fêtes galantes est subventionnée par Le Ministère de la Culture- DRAC Île de France au titre de l’aide aux compagnies conventionnées, La Région Île de France pour l’aide à la Permanence Artistique et culturelle et par le Département du Val de Marne pour l’aide au fonctionnement. Elle bénéficie du soutien de la ville d’Alfortville.
Une pensée toute spéciale pour : Béatrice Aubert - Sarah Berreby - David Berring - Laura Brembilla -Mikaël Cadiou - Olivier Collin - Laurent Crespon - Jean-Marc Piquemal - Stéphanie Pons - Gudrun Skamletz Et pour : Céline Angibaud - Bruno Benne – Lou Cantor - Damien Dreux – Julien Folliot Villatte - Sébastien Ly - Adeline Lerme - Stéphane Loras - Sandrine Moreau - Edouard Pelleray - Flora Sans - Diane Soubeyre Merci à vous tous les interprètes de Que ma joie demeure de 2002 à 2017
 

crédits photos © Jean-Pierre Maurin / graphisme alsonative.com

 

À suivre au mois de Mai