Avec son sublime sixième album Looking Glass, la chanteuse et compositrice américaine continue de cultiver avec autant de délicatesse son folk boisé. De sa voix pure et lumineuse, celle qu’on désigne comme l’héritière de Joan Baez rend universelle la sphère de l’intime. Mise en valeur par des arrangements épurés, frémissements de cordes et traits de flûtes, l’univers musical est empli de grâce ; quant à l’écriture elle est souvent douce-amère portée par des paroles aussi mélancoliques qu’apaisantes.

Face aux rudesses de la vie, réelles ou imaginaires, ses mélodies enjouées racontent les grandes catastrophes comme les petites histoires et opèrent un mélange de légèreté et de gravité dont Alela Diane a le secret. Quand alentour tout brûle, son chant haut, clair et chaud est divinement réconfortant.

 

Un folk féminin moderne aux mélodies raffinées
et arrangements subtils

 
Alela Diane
En septembre dernier, lorsqu’une violente tempête s’abat sur la côte nord-ouest des États-Unis, des feux de forêt sans précédent envahissent la région d’une épaisse fumée. Rongée par l’angoisse, Alela Diane décide de s’assoir au piano dans son studio de Portland. Le lendemain, l’artiste connue pour son “indie-folk d’une beauté pure” (Paste Magazine) enregistre une version préliminaire de l’épique “Howling Wind”. Ce sera le premier titre de son sixième album studio, Looking Glass, un opus aussi cathartique qu’éthéré. Inspirée par une catastrophe naturelle, la chanson traite plus largement de l’instabilité et la vulnérabilité de la vie contemporaine.
Cette lueur d’espoir, la possibilité que quelque chose de meilleur puisse émerger des cendres, est caractéristique de l’œuvre d’Alela Diane dont l’écriture souvent douce-amère est portée par des paroles aussi mélancoliques que réconfortantes.

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Production : Asterios Spectacles
Crédit photo © Anna Caitlin